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La culture de prévention des infections est l’un des plus grands besoins en matière de santé publique en ce moment. Les hôpitaux sont à l’avant-garde de la surveillance de la résistance aux antibiotiques, car ils sont les premiers à être confrontés à un patient atteint d’une infection ou colonisé par un organisme résistant aux médicaments. Regardez des experts de premier plan en RAM discuter des dernières tendances en matière de surveillance de la résistance aux antibiotiques afin d’identifier les éclosions avant qu’elles ne surviennent, de suivre les tendances et même de contribuer à la mise au point de vaccins.
Alessandro Rossi, Ph. D. : « Les hôpitaux sont à l’avant-garde de la surveillance de la résistance aux antibiotiques, car ils sont les premiers à être confrontés à des patients atteints d’une infection ou colonisés par un organisme résistant aux médicaments. »
Jennifer L. Dale Ph.D. : « Nous essayons d’identifier les éclosions avant qu’elles ne surviennent ou tout autre type d’organisme principalement producteur de carbapénémases avant qu’il n’y ait quelque événement de transmission à grande échelle que ce soit, afin que ce que nous obtenons auprès de nos épidémiologistes puisse suivre les tendances et même contribuer à la mise au point de certains vaccins ou vraiment rechercher des événements de transmission pour empêcher que des pathogènes passent d’un établissement de soins de santé à un autre. »
Alessandro Rossi, Ph. D. : « Je vois davantage d’écarts au sein des petits établissements de soins de longue durée où cette culture de prévention des infections n’existe tout simplement pas. »
Philip Dykema : « L’un des besoins les plus importants en matière de santé publique en ce moment en ce qui concerne ces organismes producteurs de carbapénémases est qu’il y a cinq gènes majeurs qui y contribuent ainsi que dans l’un d’entre eux, les organismes producteurs d’oxygénases, qui présentent bon nombre d’allèles. Donc ce que nous avons, ce sont des situations liées à la PCR où vous avez un seul puits et que vous allez rechercher un gène et que vous allez vers le prochain, c’est un autre gène et donc vous avez cet éventail de puits et c’est tout un organisme qui est capable de faire une PCR multiplexe complexe où il s’agit d’un ensemble multiple de gènes dans ce puits est vraiment crucial pour nous, dès maintenant, de sorte à réduire la quantité de main-d’œuvre et les coûts. »
Jennifer L. Dale Ph.D. : « Nous avons une collaboration très solide avec nos partenaires cliniques afin d’effectuer des tests de surveillance et cela nécessite vraiment une relation de communication entre les laboratoires hospitaliers pour préciser le type de tests de surveillance que nous voulons effectuer et la façon de nous fournir ces échantillons au laboratoire de santé publique à des fins d’analyse. »
Philip Dykema : « Notre capacité à détecter ces organismes est principalement basée sur la PCR et nous devons donc extraire les acides nucléiques des organismes, puis exécuter diverses plateformes de PCR. Nous aimons les plateformes autonomes, c’est-à-dire que la plateforme est une cartouche prête à l’emploi dans laquelle la détection peut se produire sans avoir à effectuer les extractions, puis à configurer la PCR, ce qui est fastidieux, je veux dire que cela prend de 4 à 5 heures à achever sur un seul organisme. Si vous avez la cartouche, vous n’avez qu’à l’insérer et à la placer dans l’instrument, et vous pouvez quitter cette tâche et prêter attention aux autres tâches que vous devez accomplir. »
Alessandro Rossi, Ph. D. : « Ce que nous faisons est important parce qu’en prévenant la propagation des agents pathogènes très difficiles à traiter, vous prévenez les décès et la morbidité inutiles ainsi que les pertes économiques. »
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